[Renaliste] Fwd: (Renaliste ; Discussion )
joseph pollini
joseph.pollini at wanadoo.fr
Mer 10 Avr 15:33:39 UTC 2013
Début du message réexpédié et légèrement modifié ( car trop long et
sans doute refusé!)
> De : joseph pollini <joseph.pollini at wanadoo.fr>
> Date : 10 avril 2013 12:27:10 HAEC
> À : Liste de discussion des néphrologues francophones <renaliste at nephrodial.org
> >
> Objet : Rép : [Renaliste] Lot Renaliste, Vol 95, Parution 1
>
> À la suite d'’Olivier Kourilsky, de Pierre Ronco et de bien
> d'’autres...
> Qu'’il soit permis à un néphrologue retraité, mais encore actif et
> attentif à tout ce qui concerne le monde de la néphrologie, et plus
> particulièrement les patients dont l'’avenir semble tellement
> dépendant du comportement des principaux acteurs de cette
> discipline, de réagir à la lecture de l'’article signé par Sandrine
> Cabut et Pascale Santi, mettant en relief ce que Renaloo et les «
> États généraux du rein » semblent avoir révélé.
> - Oui, ce qu'’ils rapportent correspond à des faits réels, car
> ressentis par plusieurs, et cela interpelle l’'ensemble de la «
> communauté néphrologique » y compris ceux qui parmi nous sont
> convaincus d'’avoir toujours essayé d'’exercer leur métier le mieux
> possible et en ayant conscience des nombreuses obligations éthiques
> et professionnelles auxquelles tout médecin doit se soumettre.
> - Oui, mais il est vrai aussi que beaucoup d’'entre nous n'’ont pas
> attendu que le législateur ou que la pression des associations de
> malades leur dicte comment ils doivent se comporter devant leur
> malade, cette personne qui vient vers eux tellement pleine de
> confiance qu'’il serait indécent et indigne de ne pas lui dire tout
> ce qu’i peut lui rendre espoir en l'avenir . Ce qui, plus
> concrètement, signifie lui apporter la meilleure aide possible
> pour s’'adapter aux nouvelles contraintes liées à la maladie et
> aux éventuels handicaps associés. Nul ne peut nier l'existence des
> difficultés rencontrées par les malades ( personnelles , familiales
> et sociales ) après la découverte de leur néphropathie, ni sous-
> estimer leur importance. Bien sûr, tout devrait être fait pour les
> aider à les surmonter, mais reconnaissons que nos moyens n'ont pas
> toujours été, et sans doute ne le sont pas encore aujourd'hui, à la
> hauteur des besoins!. Tous sans doute, j'’en suis convaincu, se
> sont efforcés de faire ce qu'’ils ont pu !
> - Il est vrai cependant que l'’image et les pratiques de
> l'’ensemble de ces professionnels , quel que soit leur lieu et leur
> mode d'’exercice, et non pas de seulement de quelques uns d'’entre
> nous, doivent être améliorées et surtout mieux connues, car tout
> n'’y est pas négatif .
> - En effet comment ne pas trouver excessifs et contre productifs
> sans doute, certains termes employés pour cette « dénonciation »
> dans la presse , tels que « cri d'’alarme « et plus loin « cri de
> détresse » ?
> - Comment accepter que les « témoignages » rapportés dans cet
> article n'aient été que des témoignages négatifs soulignant
> insuffisances et dysfonctionnements de professionnels qui, même
> s'’ils ont commis de telles erreurs, ne se sont sans doute pas
> comportés comme des voyous qu'’il conviendrait de montrer du doigt
> tout en soulignant leur considérable retard par rapport à
> l'’extraordinaire savoir-faire, dans ce domaine, dont auraient fait
> preuve les oncologues et les spécialistes du SIDA ( selon Yvanie
> Caillé ) ?
> - La voix des patients reconnaissants et partageant avec leurs
> médecins, et l'’ensemble de l’'équipe de soins, les difficultés
> rencontrées pour donner à tous la meilleure information possible,
> pour les accompagner dans leur « parcours de soins » , en
> particulier pour la gestion et la maîtrise de leur maladie et de son
> traitement ( ETP ) existe-t-elle ?
> Peut-être n'’a–t-elle pas existé chez Renaloo ? Je ne le crois pas.
> Alors qu’'on la fasse entendre !
> C'’est ce qui me fait dire qu'’un tel procès d'’intention est mal
> venu et ne peut être que délétère, et qu'’il n’est pas convenable
> d’'affirmer, comme aurait dit Christian Baudelot, « que le choix
> du patient n'’est ni libre ni éclairé », comme si c'’était toujours
> le cas !
> - Enfin, les néphrologues qui dans le passé n'’auraient été, pour
> certains, que d'’affreux médecins assoiffés de pouvoir et
> pratiquant surtout une médecine de type paternaliste,
> infantilisante pour les patients, devront-ils bientôt passer de la
> dictature du législateur et de l'’administration à celle des
> associations de malades, quel que soit le bien-fondé de leurs
> revendications ?
> Il s'’agit-là, à peine, d'’une caricature!
> Où se situera alors la relation de confiance médecin-malade, si
> précieuse ?
>
> - Certains malades , un peu anciens sans doute aujourd’hui, comme
> leur famille et divers médecins , ont-ils oublié, à propos de la
> greffe, le temps où leur association les défendait en soulignant ,
> surtout, les risques liés à la transplantation rénale ? Ont-ils
> oublié aussi, qu'’en France l’'accès libre à la transplantation
> rénale à partir d'’un donneur vivant autre que les parents et la
> fratrie , n'’a été réglementé que très tardivement et ce sous la «
> pression », aussi, des néphrologues ?
> - Je n’'en dirai pas plus mais je partage les points de vue et les
> réactions exprimées, à ce propos, sur ce site.
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> Joseph Pollini,
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