Re: [Renaliste] hyponatr é mies

[Luc Marty]

Mon grain de sel, juste pour rappeler que ne pas boire suffisamment (et ce à
tout âge) expose aussi à faire des litiases et/ ou des infections urinaires.
La fréquence des coliques néphrétiques et des pyélonéphrites dans notre Sud
plus tout à fait Ouest et pas encore très Est lors des fortes chaleurs  est
là pour nous le rappeler.
Quand à l'hyponatrémie, elle est toujours de dilution comme me l'avait
appris mon maître MION, comme me l'ont confirmé 35 ans de pratique clinique
et comme l'a rappelé dans un brillant exposé aux journées d'Uro- Néphro d'il
y a 2 ans je crois, PETITCLERC.
Buvez donc tous "à la santé du petit conduit"
Luc MARTY----- Original Message ----- 
From: "A. Zannier, MD, MSc" <a_zannier at hotmail.com>
To: <renaliste at nephrodial.org>
Sent: Thursday, July 27, 2006 7:08 PM
Subject: Re: [Renaliste] hyponatr é mies


Message de la liste nephrologique francophone RENALISTE
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> Pour information: Lettre JIM infra.
>
> ___
>
> Canicule : trop de prévention tue la prévention !
>
> Date de création : 27 juillet 2006
>
> Paris, le jeudi 27 juillet 2006 - Chaque crise apporte son nouveau lot
> d'enseignements. La grande canicule de 2003 avait ainsi révélé la
nécessité
> de mettre en place un véritable système d'alerte et de renforcer
l'éducation
> des populations confrontées à la canicule. Si pendant les quinze derniers
> jours de grande chaleur, il est apparu que les tragiques leçons d'hier ont
> porté leurs fruits, la situation actuelle a cependant de nouveau révélé
les
> différents points à améliorer, notamment dans le message de prévention
> adressé aux plus menacés par la canicule.
>
> En effet, si dans les documents officiels, chaque cas particulier est
> analysé dans les médias, l'information reste souvent d'une trop grande
> simplicité. Ainsi, les annonces que l'on peut trouver chaque jour sur le
> site du ministère de la santé rappellent très explicitement : « Buvez et
> mangez régulièrement pour garder vos sels minéraux ». Pourtant, à la
> télévision, seule la première partie de la phrase aura été retenue : «
Buvez
> ». Aussi, dans les maisons de retraite, on assiste à ce que les
responsables
> de l'hôpital Edouard Herriot de Lyon nomment les « opérations boissons
quasi
> militaires » orchestrées par des « stakhanovistes de l'hydratation ».
> L'ironie n'est ici pas gratuite mais destinée à mettre en garde contre le
> risque d'hyperhydratation chez des personnes âgées. Quelques cas ont en
> effet été signalés ces derniers jours par les hôpitaux Lyonnais, qui
> contrairement à une grande partie de la France, restent encore aujourd'hui
> sous le feu de la canicule. Si ces cas sont rares et ne doivent pas
remettre
> en cause le bien fondé des messages de prévention, ils révèlent cependant
la
> difficulté d'orchestrer avec mesures et nuances une campagne d'information
> aussi vaste.
>
> Outre cette tendance à ne se résumer qu'à un seul message trop simpliste,
> les campagnes de prévention contre les effets de la canicule peuvent
> également pêcher par leur caractère trop ciblé. Cette année encore et
malgré
> les alertes de certains, dont le président de l'Association des médecins
> urgentistes hospitaliers de France (AMUHF), Patrick Pelloux, le message
> s'est en effet trop souvent concentré sur les personnes âgées et les
> enfants, délaissant les travailleurs de force, pourtant particulièrement
> menacés. Le monde du travail a tenu ces derniers jours à manifester le
tort
> provoqué par cette négligence ; quelques mouvements de grève ont même pu
> être observés sporadiquement.
>
> La canicule devrait quitter la France à la fin du jour, quand l'Est du
pays
> encore touché ce jeudi 27 juillet par de fortes chaleurs sera à son tour
> gagné par les orages. Le gouvernement appelle cependant les Français à
> rester vigilants.
>
> A.H.
>
> © Copyright 2006 http://www.jim.fr
>
>
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