[Renaliste] Sjogren primaire + n?phropathie (? la demande de PG d'?viter Gou
A. Zannier, MD, MSc
a_zannier at hotmail.com
Mer 21 Sep 19:37:49 CEST 2005
Salve Paul,
Tuesday, September 20, 2005 2:27 PM Paul Houlbreque disait:
Si j'ai bien compris ta 2ème observation, ce malade avait une NTIChronique
depuis 7 ans sans corticothérapie ( 5 ans sans suivi néphrologique + 2 ans
de suivi néphrologique de bas grade! ),
RE : En effet, les premiers calculs, 7 ans auparavant, ont bien pu être dus
à la NTI. L’acidose hypokaliémique fut mise en évidence un peu plus tard
(j’ignore quand, de même que la Cr à l’époque).
--
que la correction des désordres hydro électrolytiques et acido-basiques a
bien amélioré le malade, que le syndrôme sec a été d'une évolution
extrêmement lente, (tout comme la NTIC?). Il me semble que les syndrôme sec
est souvent plus gênant pour le malade et bien installé avec résistance à la
corticothérapie, avant que l'IR n'occupe le devant du tableau.
RE : Bien entendu que la correction H/E + A/B a amélioré le patient - on ne
doit pas se sentir très en forme avec un bicarbonate à 5 ou 6, n'est ce
pas?. J’ignore depuis combien de temps exactement il présentait le syndrome
sec (« des années », dixit). L’IR est devenue préterminale en 5 ou 7 ans.
Cela ne me semble pas du tout « extrêmement lent ». Il est à noter,
cependant, que la fonction rénale s’était dégradé rapidement les cinq mois
précédant l’hospitalisation (où je l'avais vu pour la première fois) alors
qu’il était sous IEC, arrêtés de son propre chef avant son admission
(créatinine à - 1 an 250, - 5 mois 331, - 3 mois 658. La FAV fut crée
ensuite).
--
Ce malade n'avait-il pas un lymphome de bas grade qui n'implique pas
nécessairemant de traitement me semble -t-il? D'ou l'intérêt de la
PBMédullaire. Ton 2ème cas avit-il eu une PBM?
RE : Par souci de concision (j’avais déjà pas mal accaparé l’espace de la
liste et, peut-être, la patience des membres) d’autres points n’ont pas été
abordés. C’est le cas des investigations de la gammapathie monoclonal à IgG
kappa dont la nature avait évoluée entre sa mise en évidence, quelques
années auparavant, et le bilan que j’avais pratiqué pendant
l’hospitalisation. Voici un copié collé:
“(…) Biclonal gammapathy: IgG kappa and IgM lambda. Bone marrow aspiration
was unremarkable with 0.5 % plasmoblasts. (…) My diagnosis are primary
Sjogren syndrome with chronic interstitial nephritis responsible for RTA
type 1, renal K wasting and CRF, and a biclonal gammopathy (MGUS). The ARF,
over imposed to CRF, with severe metabolic acidosis was most probably due to
an inflammatory burst. Given the gammapathy I suspect a lymphocytic colitis
(review of colon biopsy is pending) (…).”
La révision avec immuno-marquages de la biopsie colique que j'avais demandé
concluait à une colite lymphomatose. La gammapathie était redevenu
monoclonale à IgG K et le pic bien moindre sous corticoïdes. Compte tenu de
la normalité médullaire je suspecte donc l’infiltrat colique (et ailleurs)
comme étant le responsable des pics monoclonaux et que celui-ci avait
régressé sous corticoïdes.
--
Peut-être as-tu fait en réalité un excellent plaidoyer contre la
corticothérapie.
RE : Peux-tu m’expliquer pourquoi dis-tu cela?? Si le fait d’améliorer la
fonction rénale, au point de maintenir ce patient sans dialyse 5 ans plus
tard, de corriger partiellement la ART1, le syndrome sec, le tableau colique
et la gammapathie est un plaidoyer contre la corticothérapie, je suis tout à
fait d’accord avec toi.
Amitiés,
Alfredo
A. Zannier, MD, MSc
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