[Renaliste] NTIA et Goujeröt

A. Zannier, MD, MSc a_zannier at hotmail.com
Dim 18 Sep 17:49:14 CEST 2005


Il a  recommencé à pleuvoir. J’échange donc la pioche par le clavier.

Dila dixit :

<<RE : On ne traite pas un signe (ART) mais la cause (NTIA) de l’ART et
de l’IR. Nuance...>>

"J'avais bien compris. Comme je suis loin d'être convaincu de
l'indication thérapeutique par corticoïdes d'une NTI (et non NTIA ici,
le mot "subaigu" m'étant sémantiquement peu claire), je te dis "ça
revient à traiter une ART". Pourquoi présumes-tu que c'est NTIA? Si
l'ATR est déjà là, le processus ne date pas d'hier."

RE: Il s’agissait d’une demi-boutade. Tu as sans doute noté que lors du 
premier message j’écrivai déjà NTI ‘subaiguë’ (entre guillemets) car la 
notion de ‘subaigu’ en HISTOLOGIE m’échappe également. Ensuite, j’avais 
utilisé NTIA dans un souci de simplification. Le terme ‘subaigu(ë)' devrait, 
me semble-il, être réservé à la clinique, avec sa constellation 
d’imprécisions, quand il est question de classer des phénomènes pas trop 
évolués pour être classés comme étant chroniques et pas assez précoces pour 
être étiquetés comme aigus.
__

<<un processus ‘subaigu’ sensé répondre bien aux corticoïdes>>

"C'est ce que nous présumons. Nous pouvons même l'observer pour les NTIA
avec IRA. Mais cette notion est inexistante dans les NTI de Sjögren. La
corticothérapie n'empêche nullement la fibrose. Elle soigne bien le
néphrologue en tout cas."

RE : S’il est vrai que la biblio sur la réponse aux corticoïdes de la 
néphropathie du SS est anecdotique, dans mon expérience même des cas de SS 
primaire chronique ont bien répondu à la corticothérapie. Les corticoïdes, 
j’en conviens, n’évitent pas la fibrose mais plus précocement on endigue 
l’inflammation moindre sera l’étendue de la cicatrisation.
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"Tu me fais toujours rêver avec tes vins. Elle était bonne ta dégustation?"

RE : Oui. J’ai pu déguster de très bonnes bouteilles et en acheter quelques 
unes. En particulier un étonnant Minervois (Domaine de Cazal ‘Le Pas de 
Zarat’ 2001) d’une rare complexité (rouge grenat, brillant ; arômes de 
mûres, cassis, amandes grillées, chocolat, cuir, garrigue ; attaque franc, 
rond, arrière goût  d’amandes grillées et caramel. En revanche caudalies un 
peu brèves). Aussi Almaviva 2002 (un des meilleurs, sinon le meilleur, vin 
chilien) encore trop tannique, que je réserverais pour les 10 ans de mon 
fils (doit donc viellir encore 7 ans).

A. Zannier, MD, MSc




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