[Renaliste] le grand départ de monsieur Richet

[Dupuy Claire Antoinette]

Bonjour à tous, à Olivier et à Christian : peu de choses à ajouter à vos propos qui illustrent si bien le personnage qu'était Gabriel Richet. 

Après une arrivée dans le service un peu « rude » : « mettez une blouse et allez travailler », quelques années - les plus riches de ma vie professionnelle - dans une ruche bourdonnante où s'épanouissaient les personnalités les plus diverses, souvent riches en couleur, mais toujours d'une qualité intelectuelle hors norme sous la houlette intransigeante et bienvaillante de monsieur Richet  avec en vrac à la prévert sa rigueur, son exigence, ses colères, ses aphorismes, que certains d'entre nous imitaient si bien que l'on pouvait s'y tromper ( n'est-ce pas Olivier !), son arrivée le samedi matin en bicyclette etc, etc, que de souvenirs...

J'ai tout appris dans ce sev ice, la néphrologie bien sûr mais aussi la vie tout court et comme Christian je peux affirmer que j'en suis sortie non seulement formée mais également armée pour l'exercice de mon métier mais aussi pour ma vie personnelle. Je garde en mémoire ce qu'il m'avait dit lors d'un momen difficile : « ne vous faites pas d'illusion, il n'y a pas d'innocent ». 

Tenon, pavillon Castaigne, 1972-1977, certainement parmi les plus belles années de ma vie, riches de tout ce que j'y ai appris et riches de tous ceux que j'y ai rencontrés et à qui je souhaite dire ma plus vive et affectueuse amitié. Merci Monsieur Richet ! CA Dupuy