[Renaliste] Poisson d'avril?

[Ballarin, José]

En Espagne la "puño percusión lumbar" est un geste très habituel lors de l´exploration des patients en milieu "uro-néphrologique". Il s´agit essentiellement de confirmer un diagnostic de pyelonéphrite aigüe, le doute est généralement levé si la pyelonéphrite existe et la percussion énergique. Ce sont ici plutôt les anciens qui la connaissent.
Jose Ballarin  

-----Mensaje original-----
De: renaliste-bounces at nephrodial.org [mailto:renaliste-bounces at nephrodial.org] En nombre de chchazot
Enviado el: miércoles, 04 de abril de 2007 18:06
Para: Liste de discussion des néphrologues francophones
Asunto: Re: [Renaliste] Poisson d'avril?

Message de la liste nephrologique francophone RENALISTE
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Cher ami,
Ce n'est pas un hoax.  J'ai été coopérant à Akbou, Algérie en 1982.  
Lors de mon tour dans le service de médecine, j'avais lu dans l'observation d'une patiente atteinte de pyélonéphrite aigue que "le signe de Giordano était positif " selon mon confrère algérien qui avait admis la patiente.  J'étais comme toi, dubitatif devant ce trait sémiologique que ma fraîche culture d'interne des hôpitaux de Lyon ignorait. Comment était-ce possible? Où avait-il bien pu dénicher ça? 
Les hoax n'existaient pas et le signe de Giordano était bien dans le dictionnaire Garnier Delamare qui m'avait accompagné en Afrique du Nord (il y est encore dans les versions récentes)....A ma décharge, il n'y avait pas de question d'internat sur la pyélonéphrite aigue et Giordano n'était probablement pas lyonnais....
Bien amicalement.

PAGNIEZ Dominique a écrit:

>Message de la liste nephrologique francophone RENALISTE
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>Depuis une dizaine d'années, je suis surpris de voir les nouvelles 
>générations d'internes assener des coups violents à la base du dos de 
>leurs patients. Renseignement pris, ils recherchent une "douleur à 
>l'ébranlement du rein", signe de pyélonéphrite. Un googlage habile m'a 
>permis de retrouver quelques références, où ce signe est catalogué comme "signe de Giordano".
>Du temps, déjà ancien, où je me livrais à la chasse aux signes pour 
>orner mes questions d'internat, on percutait le foie à la recherche 
>d'un abcès, mais on se bornait à palper les fosses lombaires, de 
>crainte peut-être de faire exploser l'angiomyolipome, et le "signe de Giordano" n'existait pas...
>PubMed interrogé ne connaît pas de Giordano, et le mystère s'épaissit: 
>le signe de Giordano est il un "hoax", comme l'ineffable signe de 
>Lapinski, inventé par un conférencier en mal d'immortalité?
>Quelqu'un pourra-t'il éclairer ma lanterne?
>Amicalement
>Dominique Pagniez
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