<html><head><meta http-equiv="Content-Type" content="text/html charset=utf-8"></head><body style="word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; -webkit-line-break: after-white-space;" class="">Je pense que tous les abonnés de Renaliste on lu l’article paru dans le Quotidien, dont je mets ci dessous un extrait.<div class=""><br class=""></div><div class="">étant modérateur de cette liste, je laisse à chacun le soin de prendre connaissance et exprimer son sentiment…Cependant .il y a parfois des moments où je suis heureux, même si les malades me manquent, d’avoir quitté mes responsabilités cliniques car je suppose que ce ne doit pas être tous les jours drôles pour ceux qui continuent à se dévouer sans compter à leurs malades d’être injustement salis dans la presse grand public...</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Amicalement</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Christian Verger</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Extrait du quotidien :</div><div class=""><br class=""></div><div class=""><p class=""><span class="intertitre1">Préjugés médicaux</span></p><p class=""><em class="">« Ces raisons médicales n'expliquent pas tout,</em> explique Christian Baudelet, <em class="">toutes
choses égales par ailleurs, le temps écoulé entre l'entrée du patient
en insuffisance rénale terminale et son inscription sur la liste des
receveurs en attente d'organe. »</em> Selon Yvanie Caillé membre de Renaloo ayant participé à l'étude, <em class="">« une
fois inscrit sur cette liste, il n'y a plus de discrimination possible,
un algorithme choisit les patients en fonction de leurs
caractéristiques immunologiques, le temps d'attente et l'aire
géographique. L'inégalité se dessine plus tôt, avant l'inscription ».</em></p><p class="">Le blocage principal se situerait donc au niveau des prescripteurs,
qui estiment les chances de survie du greffon des diplômés meilleures
que celles des patients plus précaires. <em class="">« Les patients les plus
diplômés ont de plus une meilleure information sur la greffe et ont plus
de moyens de couper la file en trouvant un donneur vivant dans leur
entourage »</em>, estime également Olivier Godechot.</p><p class=""><span class="intertitre1">La tentation de la dialyse</span></p><p class="">Une ultime raison réside dans la forte promotion de la dialyse en France, comme le déplorait le <a href="http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/09/15/la-prise-en-charge-de-linsuffisance-renale-chronique-terminale-manque-defficience-_769966" class="">rapport</a> de
la Cour des comptes de septembre 2015. Les auteurs pointaient la
différence de coût par patient entre la dialyse péritonéale
(53 028 euros par an) et de l'hémodialyse (87 036 euros par an) et la
greffe (53 273 euros la première année, 13 536 euros pour
les suivantes).</p><p class="">La Cour notait que <em class="">« près de 80 % des honoraires des néphrologues
rémunèrent les séances de dialyse, ce qui génère un revenu de près de
6 000 euros par patient et par an pour le praticien présent. Ce dernier
n’est donc pas incité à orienter sa patientèle vers les alternatives
possibles »</em>. Christian Baudelot souscrit à cette analyse : <em class="">« Il
y a un véritable business autour des dialyses, qui sont réalisées pour
un tiers dans des établissements publics, pour un tiers dans des
établissements privés à but lucratif et pour un tiers par le monde
associatif,</em> explique-t-il,<em class=""> la frontière entre l'associatif et le lucratif n'est, du reste, pas toujours claire. »</em> En
France, 73 500 personnes sont atteintes d’insuffisance rénale chronique
terminale, dont 41 000 en dialyse et 32 500 transplantées, pour un coût
de 3,8 milliards d’euros en 2013.</p><p class="">Les membres du collectif Renaloo préconisent l'inscription de 2
variables sociales dans le registre Rein : le niveau d'études et le code
postal, ainsi qu'une révision du rôle des services de néphrologie et
une lutte contre la pénurie de rein. Ils plaident notamment pour le
développement de la greffe de donneur vivant qui ne représente que 15 %
des greffes pratiquées en France.</p></div></body></html>