[Renaliste] Re : alerte bains au citrate

moussa coulibaly coulibaly1981 at yahoo.fr
Mar 4 Déc 17:57:10 CET 2018


Faut il dès maintenant retirer de nos centres, ces bains à base de citrate ou faut il attendre les conclusions de l’ASNM. Je serais curieux d’avoir les résultats de l’étude menée par Lucile. L’étude a été présentée à la SFNDT du 03 octobre dernier et pourquoi ce n’est que maintenant  que l’ANSM décide de convoquer une réunion d’urgence. 

Moussa COULIBALY AGEN 

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Le mardi, décembre 4, 2018, 17:34, BLANCHIER Dominique <dominique.blanchier at ch-angouleme.fr> a écrit :

Avez vous des informations à ce sujet??  

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/12/04/alerte-sanitaire-sur-un-produit-utilise-pour-la-dialyse

Des centaines de personnes dialysées pourraient avoir perdu la vie prématurément. Peut-être plus. Les patients traités par un liquide de dialyse (ou dialysat) au citrate présenteraient une surmortalité de 40 % par rapport à des personnes traitées avec d’autres produits plus anciens à l’acétate ou à l’acide chlorhydrique (HCl). Cette surmortalité aurait essentiellement une origine cardio-vasculaire.

Tel est le principal constat d’une étude rétrospective pilotée par le docteur Lucile Mercadal ­ (Inserm, CESP 1018 et hôpital Pitié-Salpêtrière) réalisée avec une équipe de néphrologues et de biostatisticiens français (REIN-Agence de la biomédecine, ABM), à partir des données du registre national REIN. Cette étude a été présentée le ­3 octobre lors du congrès de la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation (SFNDT). Elle n’est pas encore publiée.

En France, environ 47 000 patients souffrant d’insuffisance rénale terminale sont traités par dialyse. Les patients entrent en dialyse à l’âge moyen de 70 ans, avec souvent d’autres maladies associées, et leur survie médiane est d’environ cinq ans. Plus de 20 % des patients dialysés sont traités avec un dialysat au citrate.

Le principe de précaution

« Les centres qui ont utilisé le citrate ont une surmortalité, ceux qui ont utilisé le HCl ont une baisse de mortalité », précise le docteur Mercadal. Elle a croisé les données du registre (25 629 patients dialysés depuis au moins trois mois) avec les chiffres de vente de dialysat, par centre, fournis par les industriels. Elle a observé l’évolution des décès en fonction du type de dialysat utilisé. Les données concernant le dialysat au citrate l’ont conduite à stopper l’utilisation de ce produit début novembre pour le centre de dialyse de la Pitié-Salpêtrière. Il devrait, selon cette experte, « être retiré du marché, au nom du principe de précaution, en attendant d’autres études ».

Informée de cette étude par l’association de ­patients Renaloo fin novembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a ­convoqué une réunion d’urgence mercredi ­ 5 décembre. « L’importance des résultats présentés amène l’ANSM à réunir l’ensemble des parties prenantes », indique l’agence dans son courriel adressé aux parties prenantes.

Comment expliquer de tels chiffres ? Pour quelles raisons ni l’ABM, qui gère le registre REIN, ni la SFNDT ni les industriels ni les médecins n’ont-ils pas prévenu l’ANSM à la suite du congrès du 3 octobre ?


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