[Renaliste] TR: mobilisation

Amar AMAOUCHE aamaouche at aurar.fr
Mar 14 Nov 14:39:40 CET 2017


Bonjour,
Dans la suite des évenements en cours ........et pour redonner un peu d'espoir.
Amar Amaouche
Saint - pierre
Ps :desolé je n'ai pas le lien je vous envoie donc l'article

OFFRE DE SOINS
Une alliance entre société savante, néphrologues et patients se forme pour le rein
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Publié le 21/06/16 - 18h16 - HOSPIMEDIA

Les néphrologues contre-attaquent. Agacés par la politique de lutte contre l'insuffisance rénale, ils s'associent pour créer une nouvelle alliance du rein. Ils peuvent compter sur le soutien de la fédération des patients pour concevoir des propositions sur la prévention, les parcours de soins ou l'insuffisance rénale chronique.
La FHP-Dialyse, le Syndicat des néphrologues libéraux (SNL), la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation (SFNDT) font front commun. Réunis mardi 21 juin, ils se sont décidés à créer une alliance pour le rein. "Une alliance pour faire des propositions concrètes, entendables, finançables et de qualité", martèle Gilles Schutz, le président de la FHP-dialyse. Une décision qui n'est pas prise en réaction à latribune<http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/16/la-dialyse-est-une-prison-allegeons-les-peines_4920416_1650684.html>
 de Renaloo dans Le Monde qui vilipende les néphrologues. "Nous ne sommes pas les matons d'une prison dorée", contre Gilles Schutz. "Nous nous mettons tous ensemble, continue-t-il, pour réussir quelque chose et pas les uns contre les autres".

Pour mener ce travail de réflexion, ils peuvent compter sur le soutien de la Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux (Fnair). "À la lecture des rapports de la Cour des comptes et de la presse, on pourrait nous demander pourquoi nous ne tirons pas à boulets rouges sur les néphrologues ? Nous avons envie que la parole des patients soit portée auprès d'eux pour travailler à l'amélioration de la qualité des traitements", détaille Roger Charlier, le président de la Fnair. La fédération travaillera ainsi avec l'alliance pour le rein pour créer de nouvelles solutions.

Un travail qui se fera "en toute indépendance", selon le président. Ce dernier estime que des solutions sont à trouver notamment via le développement de la télémédecine afin de préserver l'autonomie des patients et la proximité des soins. "Cela paraît difficile mais c'est tellement important", précise-t-il. "Il faut que les médecins continuent à manier l'aiguille et pas uniquement à taquiner leur smartphone", tempère Gilles Schutz.

Contraintes budgétaires<http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/16/la-dialyse-est-une-prison-allegeons-les-peines_4920416_1650684.html>
Les néphrologues s'inquiètent surtout des réductions budgétaires dans leur domaine. "La stratégie de rogner 3% par an atteint ses limites. Il ne peut plus y avoir de baisse sans attenter à la qualité des soins", estime Christian Combe, le président de la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation. Des financements principalement captés par les dialyses. Les pouvoirs publics veulent augmenter le nombre de greffe pour réduire ces dépenses. "Favoriser le don familial, ça ne se décrète pas", balaie José Brasseur, président du SNL. L'accès à la greffe est également limité par les comorbités et l'âge des patients.

Le développement de la dialyse à domicile est aussi un outil limité pour les membres de la nouvelle alliance pour le rein. Dépasser les 15% de malades à domicile est "illusoire" pour Gilles Schutz. "Cela va avoir des effets catastrophiques avec des retours de patients aux urgences parce que les familles craquent", prédit-il. "Il faut que le malade puisse choisir son traitement dans son cadre de vie", tempère Roger Charlier. Une refonte de la tarification est souhaitée, sans discrimination du cadre de soins, afin de prendre en compte les "soins non facturables", selon la formule de Christian Combe, à savoir les conseils d'un diététicien, d'un psychologue ou d'un éducateur en activité sportive adaptée.

Enfin, les néphrologues font part de leur scepticisme sur les expérimentations lancées par le ministère sur les parcours de soins (lire ci-contre). "Il n'y aura pas grand chose. Il n'existe pas de paramètres pour une mesure de l'impact, toutes les expérimentations sont en aval du parcours", relève Christian Combe. "Nous allons accoucher d'une souris et perdre quatre ans", regrette Gilles Schutz. Ils comptent davantage sur les propositions de leur alliance du rein pour faire avancer les lignes. "La néphrologie toute entière et les patients ouvrent un chantier", note José Brasseur. Un travail qui prendra du temps puisqu'il abordera l'insuffisance rénale chronique, la prévention, les dialyses ou encore la transplantation.<http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/16/la-dialyse-est-une-prison-allegeons-les-peines_4920416_1650684.html>
Jérôme Robillard<http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/16/la-dialyse-est-une-prison-allegeons-les-peines_4920416_1650684.html>
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