Rép. : [Renaliste] Bonne année et... pénurie de néphrologues!

Joseph POLLINI JPollini at ch-avignon.fr
Mar 3 Jan 19:50:35 CET 2006


Chers amis
Bonne année à tous...

-Je suis convaincu que les voeux exprimés en Provençal, par Claude Briat à notre équipe de l'ATIR et du CHA,  vont se réaliser... 
-Nous serons plus nombreux à Avignon en 2006,  même si je quitte l'hôpital en fin d'année , comme je le souhaite (retraite oblige!). J'espère en effet ne pas avoir à jouer les «prolongations» accordées aux pères de famille nombreuse! 
-Cela signifiera que mon poste de PH sera pourvu, ce que je souhaite ardemment pour moi même comme pour notre équipe ( du CHA et du cadre associatif  de l'ATIR ) et que, sans doute aussi, au moins quelques uns des néphrologues qui nous font défaut au sein de l' Association seront recrutés...

-Je vous rappelle les termes de Claude Briat, en Provençal ( avec son autorisation et avec ses réserves, quant à l'orthographe exacte ):
 « à l'an que ven et que se sian pas mai, se siaguen pas men », ce qui veut dire : «  à l'année qui vient et si nous ne sommes pas plus , que  nous ne soyons pas moins », en ce qui nous concerne je vous souhaite à tous « que siaguen mai per l'an que ven! », que nous soyons plus  pour l'année à venir.
Je m'associe pleinement à ces v*ux , qui concernent aussi notre discipline, car elle me paraît bien en péril!

Et pour le reste, le plus important tout de même en ce début d'année, j'ajoute, en corse cette fois et en deux mots,
                 "PACE E SALUTE" ,
 formule qui contient l'essentiel, comme le tout: la Paix et la Santé...

Mais à la faveur de ce message, vu le contexte et les difficultés que beaucoup d'entre nous connaissent pour constituer ou pour renforcer leur équipe, il m' a paru utile d'effectuer un petit sondage, via «Renaliste».
Pourquoi? 
-Pour avoir une idée plus précise de la gravité de cette situation.
-Et parce que j'ai l'intention de discuter de ce problème, avec certains de nos collègues universitaires, dans l'espoir de les sensibiliser plus encore, lors de la prochaine réunion du GNPFC en mars 2006 à Chamonix.
 
Je rappelle que le GNPFC (Groupe Néphrologique de Pédagogie et de Formation Continue) est un  groupe de réflexion créé par le ProF M Suc il y a plus de 20 ans, rassemblant essentiellement des néphrologues exerçant dans les CHU. 
Ce groupe  se réunit une fois par an en  hiver. J'en  fais partie depuis de nombreuses années et je compte participer, pour la dernière fois sans doute, à la prochaine réunion qui se tiendra à Chamonix du 19 au 21 mars 2006. 
-J'ai contacté le Prof. Bruno Hurault de Ligny à Caen, qui est le Président actuel du GNPFC et je lui ai proposé d'accorder un temps de réflexion aux  problèmes liés au  manque de néphrologues et aux obstacles rencontrés par certains candidats, détenteurs de diplômes étrangers, pour voir leur spécialité reconnue. 
-Comment faire en effet pour surmonter ces difficultés dont on sait, avec certitude et ce depuis plusieurs années, qu'elles vont s'accentuer au cours de la prochaine décennie? 
-Bruno Hurault de Ligny, malgré un ordre du jour déjà établi et bien chargé, est d'accord pour en discuter. 
-Il faut aussi savoir que cette réunion est couplée, depuis quelques années, avec celle du CUEN (Collège Universitaire des Enseignants de Néphrologie): il s'agit d'une réunion commune. 

Je vous demande donc, s'il vous plait:
  a/ De me faire parvenir toutes les informations dont vous disposez sur ce sujet, pour donner corps à l'argumentaire que je suis prêt à développer lors de cette réunion. Il va de soi qu'il ne s'agit pas pour moi d'intervenir au nom d'un quelconque groupe de pression mais simplement de faire entendre un point de vue , le mien , qui sera obligatoirement nuancé par vos remarques et renforcé par les informations qui me seront ainsi transmises.
Si vous avez un doute sur ce point, j'en serai désolé mais dites le moi!
  b/ De répondre aux questions suivantes: 
  1/-Nombre de néphrologues dans votre équipe (qualifiés par le Conseil de l'Ordre des Médecins): 
            -nombre réel autorisé:
            -nombre souhaité:
            -nombre de postes vacants:
  2/-Nombre de malades dialysés  pris en charge par votre équipe: précisez par modalité*à peu près, pas de recherche précise (il ne s'agit que d'une appréciation , non scientifique!).
  3/-Nombre de médecins disponibles dans votre secteur, qui participent au suivi des patients dialysés mais qui ne peuvent pas exercer en qualité de néphrologue (en libéral ou dans le cadre associatif ). Ne retenir parmi ceux ci que ceux qui, selon vous, sont compétents en néphrologie, dans la mesure où ils participent à la garde du service , au même titre que les «séniors» ( Séniors= les PH à l'hôpital, ou les néphrologues qualifiés du  secteur libéral ou du cadre associatif) et que vous souhaiteriez pouvoir intégrer dans votre équipe.
  4/-Parmi ces derniers, y en a-t-il qui ont eu des difficultés à être «qualifiés»: précisez leur nombre, le nombre d'échecs et le temps qu'ils ont passé dans votre service ou dans votre centre avec des responsabilités analogues à celles demandées  à un «sénior».
  4/- Quel est votre statut professionnel?
(hospitalier en CHU ou en CHG, libéral, salarié d'une association )

 Répondez comme vous pouvez, comme cela vous paraîtra le plus simple!
Je sais combien ce questionnaire est imparfait , mais le temps me manque, pour faire mieux, pour le «fignoler» ou pour le valider! 
Je regrette que nos syndicats n'aient pas ce type d'information disponible; mais si elle existe que quelqu'un ait la gentillesse de me la communiquer.

MERCI mille fois,

Joseph Pollini ,
au C H d'Avignon
 

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